Bonne année!
On est le 25 janvier, autant souhaiter joyeux noël aussi. Comme ça c’est fait.
On est le 25 janvier et j’ai envie de manger 2020, de boire cette année, de la fêter et de la célébrer.
2020 j’ai soif, très soif.
Soif de vin, de rencontre, de passion, de discussion, d’action.
Du vin on en parlera, on en boira, on en fera même peut être en 2020. Pourquoi pas? On verra. On traînera dans les vignes, c’est sur, on s’allongera contre, on les embrassera.
En ce moment je taille la vigne, quelque part près de St Rémy de Provence. Ça me donne soif. Soif d’en faire plus, soif de voir les bourgeons débourrer, les feuilles sortir, les raisins mûrir.
Mais pour l’instant la vigne dort, le sol se repose.
Je sais pas si ce billet est trop clair mais j’ai soif. Très.
Et j’arrive pas à me rassasier.
Alors cette bouteille tombe à pic:

Cette quille je la vois depuis un an. Dans toutes les caves où je vais je la vois, je m’arrête toujours un peu devant son étiquette, je me dis (où je m’exclame selon avec qui je suis) qu’il est bien moche ce trait de peinture, puis je pense qu’il fait soif c’est vrai. Mais j’ai la certitude de la retrouver ailleurs cette bouteille, alors je la laisse là.
Et puis, et puis merde, un jour faut bien la prendre, faut bien voir ce qui se cache derrière cette etiquette et cette promesse d’un verre désaltérant.
Déjà ce vin il fait 13,5°. C’est quoi cette histoire? Je voulais un vin rouge léger qui me rappelle l’été, les fruits à venir, l’ombre des feuilles. On a soif d’accord mais on va pas boire ça comme un verre d’eau.
Alors on se penche, un peu hésitant, au bord du verre, on hume un peu. On a bien fait d’être prudent, on aurait pu tomber dedans tellement c’est saisissant, plein de fruit, de fruit d’été, ces baies dont on oublie le gout le temps de l’hiver. C’est presque émouvant d’ouvrir ça en cette saison, ça rappelle des souvenirs qui viennent de passer et des sensations qui reviendront seulement dans quelques mois.
Et en bouche? En bouche on refuse de croire ses yeux qui lisent 13.5°, on ne sait plus quel sens croire
Acidité? Volatile? Savoir faire?
Je sais pas si je comprendrais un jour la magie autour de ces vins bourrés d’alcool qui se boivent comme du petit lait mais c’est souvent mes plus gros coup de coeur.
Celui ci déroge pas à cette règle, bien au contraire.
Enfin tout ce que je voulais vous dire c’était bonne année, ce blog est pas mort je vais encore me pâmer devant quelques bouteilles, et cette année on va faire milles choses. (genre, mais genre faire du vin hein, au cas où l’info soit trop discrète).
A bientôt!